Malgré l'ostracisme subi au sein même de sa culture d'origine, l'Egypte, la danse orientale continue contre vents et marées d'offrir ses stars aux lumières de la scène.
Je ne donne plus de cours collectifs, ni de stages à Toulouse.
L'enseignement de la danse orientale est très dynamique dans la région toulousaine et nombreuses sont les MJC à en proposer, aux côtés des écoles privées et des associations.
Comment ai-je pu oublié la NUBIE dans mon article consacré aux danses populaires et folklores d'Egypte? La Nubie est une région merveilleuse et les gens y sont d'une douceur de miel. Après la mère du monde (Le Caire), Assouan est certainement la ville d'Egypte où je me ressource le mieux. La totalité de cet article lui sera consacré.
Il y a une élégance inouïe et une dignité admirable dans ce peuple pourtant si violemment meurtri par les effets du grand barrage d'Assouan : un territoire englouti et des centaines de milliers de personnes déplacées. Si vous êtes intéressé par la question des déplacements forcés de population et leurs ravages sur la culture populaire, je vous recommande un document de Véronique Lassailly-Jacob sur la Nubie http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers07/37490.pdf.
Plus africaine qu'arabe, la culture musicale et chorégraphique nubienne possède un groove très particulier, subtil et délicat. Pour ce qui est de la danse, on voit hommes et femmes en lignes, se croiser, se rejoindre, se tourner autour avec des pas menus, des mouvements très contenus et pudiques. On sent aussi l'humour et la distance dans ces sauts et ces glissés. Les mouvements syncopés des bras et des pieds ne sont pas si simples à reproduire; il faut un sacré relâchement dans les articulations.
Représentation publique par la troupe folklorique d'Omar Mustafa dans les jardins du musée d'Assouan, dont je recommande vivement la visite pour la beauté de son architecture et la qualité des installations.
Un reportage sur un mariage nubien qui semble dater de quelques dizaines d'années. On y découvre les femmes vêtues de la traditionnelle robe en dentelle noire, superposée à une première robe colorée.
Un mariage, où l'on admire hommes et femmes dansant ensemble dans la joie, mais toujours avec douceur et délicatesse.
Une version chorégraphiée, et assez "extravertie", par Ahmed Refaat sur une chanson de Mohamad Mounir, le plus célèbre artiste nubien de la scène pop actuelle .
Un solo par la danseuse Anna Dolgikh, que je trouve un peu excessif par rapport à la fameuse retenue nubienne, mais sympathique.
Chanson nubienne au bord du Nil, calme et majestueux, avec le compositeur Khedr.
Chanson Hela hela hela par Ramadan qui s'accompagne à la lyre nubienne (ça chante un peu faux...lol)
La même chanson (enfin j'ai l'impression...mdr) Hela Hela Hela par son auteur Mohamad Mounir, en studio, suivi d'un petit reportage en allemand, sous titré en anglais.
La danse orientale pratiquée dans le monde entier est très largement égyptienne.
Les folklores égyptiens sont souvent enseignés lors des formations de danseuses. Même si ce n'est pas obligatoire de les pratiquer tous pour maîtriser la danse orientale, il semble qu'il soit utile d'en connaître les principaux.
De nombreux mouvements ou rythmes que nous utilisons sont issus des folklores. Il est important de pouvoir les placer correctement dans une chorégraphie et de les interpréter avec justesse.
La sélection qui suit n'est pas exhaustive du tout, mais donnera un certain aperçu de la richesse des folklores et des danses populaires égyptiennes.
Tahtib - danse martiale au bâton dans les rues de Louxor, sud de l'Egypte
Thatib - chorégraphié par Mahmoud Reda
Raqs el Assaya - danse du bâton - chorégraphié par Mahmoud Reda, pour hommes et femmes.
Raqs al assaya - danse féminine du bâton - Ici la danseuse Hala el Safy et son mari, le légendaire Metqal Qanawi.
Tanoura - sans être à proprement parlé du folklore, la danse de transe des derviches soufis se pratique dans le cadre de festivités populaires. Ici une version théâtralisée.
Hagala - danse bédouine du désert - version théâtralisée par Serena et Hossam Ramzy
Hagala - chorégraphié par Mahmoud Reda
Bamboutyya - musique et danse des marins de Port Saïd, l'instrument de musique principal en est la simsimiyya, lyre connue depuis les temps pharaoniques.Ici le groupe El Tambura.
Bamboutyya - Chorégraphié par Yasmina Ramzy
Bamboutyya - Chorégraphié par Mohamed el Hosseny
Fellahi - danse des paysans égyptiens - ici version folklorisée
Fellahi - chorégraphié par Mahmoud Reda
Fellahi - chorégraphié par Sameh el Dessouki.
Melaya LeffIskanderyya - une chorégraphie de Mahmoud Reda, qui fut inspiré par la coquetterie des femmes d'Alexandrie se rendant à la plage.
Melaya Leff Iskanderyya - interprété par la danseuse Noor
Melaya Leff - version Age d'Or du cinéma par Samia Toufic
Ghawazee - danse des anciens nomades égyptiens (gypsies) - extrait du film Latcho Drom de Tony Gatlif.
Ghawazee - dansé par Khariya Maazin une des dernières danseuses de ce genre en Egypte
Ghawazee - on retrouve Khariya Maazin avec ses 3 sœurs dans ce superbe extrait de film égyptien de l'Age d'Or.
La danse orientale a sa propre histoire et ses stars. Certaines personnalités ont considérablement marqué notre art, d'autres l'ont transformé.
Voici des extraits vidéos des danseuses légendaires Samia Gamal, Tahia Carioca et Naïma Akef, qui ont été les vedettes incontestées des comédies musicales de l'Age d'Or du cinéma égyptien.
avec Marion Richard (danse) Amine Tilioua (violon) Kamel Bala et François Pitot (percussions)
Lieu : 111 LUNARES 111 route de Blagnac, Toulouse - Sept Deniers www.lunares.fr
Rendez-vous à LUNARES pour un apéro-concert danse et musique orientales :
"Dimanche à l'heure où s'endort le soleil, laissons nous prendre par la beauté des mélodies orientales créées pour Oum Kalthoum, l'inoubliable diva égyptienne et portons notre regard au loin, vers les rives du Nil. La danse salue le passage du jour à la nuit, navigue et ondule."
Entrée participation : 8€ / 5€ (boisson offerte) tarif réduit pour les adhérents Lunares, Hilal et Stars, Asso Pour Réseaux et Echanges.
Comptoir ouvert à l'entracte avec petite restauration.
N'hésitez pas à consulter Marion pour toute question relative à votre niveau, à vos envies : 06 66 77 14 26. Venez faire un cours d'essai gratuit et en parler.
Les forfaits (voir page Tarifs) permettent de venir librement sur la base d'un système de "tickets". Nous conseillons toutefois une fréquentation hebdomadaire et régulière du cours pour permettre de meilleurs progrès à chacune et surtout plus de plaisir à la danse !
30 cours sont programmés entre septembre 2010 et mai 2011. Une session de dix cours aux mêmes jours et horaires, de mi-mai à fin juillet, viendra compléter ce calendrier (plus d'infos en 2011).
"Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas (et pour les autres aussi), j'ai très envie de partager cette vidéo captée lors du spectacle de Jasmine à Toulouse, en mai 2010 (merci Pascal).
J'improvise sur une chanson de Rah al Fuad, une artiste égyptienne populaire à la voix étonnante (cd Tanzraum "Dinga dinga"). La chanson s'appelle "Taala ya Habibi" Approche mon chéri, cajole moi... l'amour nous entoure mais fais attention aux beaux yeux !!!
Formée par la chorégraphe égyptienne Suraya Hilal et son école, amoureuse de la musique populaire, fan d'artistes comme Fifi Abdou ou Dandesh, j'ai une passion pour le "baladi" égyptien et sa spontanéité. "
Baladi : populaire, issu du peuple et du pays (de l'arabe balad pays)